Comment augmenter ma production de lait maternel ?

Une des préoccupations les plus fréquentes des mamans allaitantes est la production de lait maternel, avec le mythe bien ancré qu’elles n’auront pas assez de lait. Il arrive que la lactation soit sous-stimulée, ou freinée par une condition médicale, mais il existe de nombreuses stratégies pour stimuler votre lactation. Cet article vous donnera des pistes fiables pour booster votre production de lait. Vous découvrirez également comment My Baby Moon, dirigée par Élise Armoiry, consultante en lactation IBCLC, peut vous accompagner sur le chemin de l’allaitement serein.

Pourquoi ma production de lait maternel est-elle insuffisante ?

La lactation est gérée par la loi de l'offre et la demande: plus les seins sont vidés, plus le lait sera produit. Plus les seins restent pleins, et plus la lactation est freinée.

Quelles sont les causes fréquentes d’une faible lactation ?

Avant de chercher à « augmenter », il faut comprendre les freins possibles. Voici les causes les plus fréquentes :

• Offre et demande non ajustées : si les seins ne sont pas suffisamment stimulés (tétées trop espacées, bébé qui tète de manière peu efficace), la production baisse naturellement.

• Position / prise du sein non optimale : une mauvaise position limite le drainage du sein, et donc favorise la baisse de la lactation

• Fatigue, stress, mauvais sommeil : le stress pourrait inhiber l’ocytocine qui est nécessaire pour le reflexe d’éjection du lait. Le sein étant moins bien vidé, il y aura une baisse progressive de la production.

On entend souvent que le cortisol (hormone du stress) serait corrélé avec une moindre production de lait mais Syam et al il n'y a pas de corrélation entre le cortisol et la prolactine

• Maladie : gastro-entérite, COVID. C'est expliqué dans cet article

• Médicaments ou contraceptifs hormonaux pouvant diminuer la production. Par exemple les médicaments contre le rhume qui “assèchent” ou la pilule contraceptive.

• Problèmes médicaux, hormonaux ou thyroïdiens non détectés. Par exemple une hypo ou une hyperthyroïdie. Ou encore une rétention placentaire.

• Antécédents mammaires ou interventions chirurgicales : peuvent réduire le tissu glandulaire. Par exemple une chirurgie de réduction mammaire, ou une chirurgie d’implant mammaire.

• Seins non totalement drainés : si le sein reste plein sans être bien vidé, la production ralentit. C’est le cas lors d’une mastite.

• Suppression trop rapide des tétées (par exemple passage trop brutal au biberon).

• Absence de tétées nocturnes : la prolactine est plus active la nuit, aussi la suppression des tétées nocturnes (sevrage de nuit) peut entrainer une baisse de lactation

Comprendre la ou les raisons spécifiques à votre situation est essentiel pour choisir les bons leviers.

Comment savoir si ma production est vraiment trop faible ?

Quelques signes utiles pour vous orienter :

• Les couches de bébé: Bébé mouille rarement les couches (moins de 5–6 couches par jour), ou il y a des selles rares. Avant 6 semaines, on attend au moins 2-3 selles par jour, et si il y a moins il faut vérifier le poids, comme expliqué dans cet article

• Bébé ne regagne pas son poids de naissance dans les 10 jours ou monte peu en poids. En cas de prise de poids lente bébé sera sûrement endormi au sein ou semblera insatisfait ou tètera sans signe de satiété, il pleurera dès qu’il n’est plus au sein

• Les seins restent mous après la tétée, sans sensation de drainage.

• Lorsque vous exprimez ou utilisez un tire-lait, vous tirez des quantités très modestes (du moins au départ). Mais cela peut aussi dépendre de la qualité du tire-lait et de la taille de téterelle, donc ce n'est pas un critère fiable.

Ces indicateurs ne constituent pas un diagnostic, mais orientent vers un besoin d’accompagnement ou d’optimisation.

Quelles stratégies pour stimuler naturellement votre lactation ?

Voici les pistes que toute maman peut expérimenter et adapter :

Augmenter la stimulation et la fréquence des tétées / expressions

• Allaiter à la demande, sans respecter un horaire strict. Je propose souvent une "Baby Moon": des tétées très fréquentes, pour nourrir ou apaiser bébé. L'objectif est de faire un marathon de tétées.

• faire attention à la position au sein pour un drainage optimal. La position Gestalt aide à optimiser la lactation

• proposer les deux seins, et changer de sein fréquemment: c’est la super alternance

• Si bébé ne vide pas le sein efficacement (bébé endormi au sein)  exprimer le lait au tire-lait après la tétée (20 à 30 minutes). Utiliser un tire-lait, de préférence double, plusieurs fois par jour, y compris la nuit.

  • Pour booster la lactation , certaines mamans font du Power pumping : faire des sessions courtes rapprochées (ex : 10 min pompage, 10 min pause, répéter 3–4 fois) pour « ordonner » à votre corps d’augmenter la production.

• Masser les seins avant et pendant la tétée / expression, du centre vers l’extérieur, en douceur. Le "hands on pumping" a montré une amélioration des quantités tirées.

• Appliquer de la chaleur (serviette tiède) quelques minutes avant la tétée / pompage pour favoriser l’éjection.

• Pratiquer le peau à peau fréquemment, pour stimuler les hormones de lactation et le lien mère-bébé.

Alimentation galactogène et hydratation

Pour produire, votre corps a besoin de carburant : calories, nutriments, eau.

• Buvez suffisamment : eau, bouillons, tisanes: à votre soif

• Mangez à votre faim : prévoir environ 300 à 500 kcal supplémentaires par jour pendant l’allaitement.

• Dans chaque culture, certains aliments ont la réputation d’être galactogènes (effet potentiellement stimulant de lactation), sans que l’on ait pu prouver cet effet dans les études scientifiques . Ex:  Avoine, orge, céréales semi-complètes, levure de bière, Légumineuses (lentilles), oléagineux (amandes, graines de chia).  

• Attention aux compléments : avant de recourir à des plantes ou pilules galactogènes, consultez une professionnelle en lactation ou un médecin.

Gestion du stress, repos et bien-être

Le mental compte beaucoup dans la lactation.

• Faites des pauses régulières… “ reposez-vous dès que bébé dort” est un conseil qui énerve beaucoup les mamans, car en général un bébé qui a faim passe son temps à pleurer ou au sein… d’où l’intérêt d’être dans une position la plus confortable possible pour se reposer même pendant la tétée.

• essayer de se détendre : pratiquer des respirations (l'appli Respirelax peut aider)

• Déléguez les tâches ménagères, recevez de l’aide (famille, proches).

• Assurez-vous d’une bonne qualité de sommeil, même fragmenté, car la production d’hormones est impactée.

• Adoptez une posture confortable pour allaiter et évitez les tensions musculaires qui peuvent freiner l’écoulement.

• Essayez de sortir au moins une fois par jour: même 10 min au soleil dans le jardin pour boire un thé , mais de quoi vous aérer et changer les idées!

Un corps serein répond mieux à la demande hormonale de lactation.

Ajuster d’éventuels freins médicaux ou hormonaux

• Parlez à votre médecin de votre fonction thyroïdienne, de vos hormones, de vos antécédents gynécologiques.

• Vérifiez les médicaments que vous prenez : certains sont compatibles avec l’allaitement mais peuvent réduire la lactation. Voir ces articles de blog

• Si vous utilisez une contraception hormonale, demandez si elle peut influencer votre production de lait.

• En cas de doute sur votre production, faites appel à une consultante en lactation IBCLC, pour un bilan personnalisé.

• Envisagez un accompagnement spécialisé pour des cas complexes (ex : prématuré, jumeaux, troubles de succion du bébé).

Est-ce que des plantes peuvent vraiment aider à augmenter le lait ?

Certaines plantes (galactogènes) sont traditionnellement utilisées pour soutenir la lactation. Mais leur efficacité n’est pas prouvée… et leur innocuité non plus… et ils côutent parfois cher...donc ce n'est pas une option fiable selon moi, comme expliqué dans cet article

Est-ce que ma petite poitrine signifie que je ferai peu de lait ?

Non, la taille de la poitrine n'indique pas la capacité à produire du lait. Le tissu glandulaire (où se fabrique le lait) n’est pas corrélé à la taille. 

Même avec des seins petits, une maman peut produire amplement pour son bébé, si la stimulation et la demande sont respectées.

Quand faut-il s’inquiéter et consulter une professionnelle ?

Voici quelques signes qui suggèrent qu’un accompagnement est pertinent :

• La prise de poids de bébé est insuffisante ou stagnante.(moins de 30 g/j)

• Bébé semble constamment affamé, tète sans satisfaction.

• Vous constatez des signes de mastite, douleur persistante ou de canal bouché

• Malgré vos efforts, votre production ne s’améliore pas.

• Vous souhaitez allaiter des jumeaux ou un bébé prématuré.

• Vous avez des antécédents de chirurgie mammaire, ou des troubles hormonaux connus.

Dans ces situations, faire appel à une consultante en lactation IBCLC peut faire toute la différence.

Combien de temps faut-il pour voir une amélioration ?

L’augmentation de la production ne se fait pas en quelques heures, mais souvent en quelques jours à une semaine, avec des efforts cohérents. Si la stimulation (tétées + tirages) est bien faite, votre corps répond en 2 à 7 jours habituellement. L’important est la régularité, la persévérance et l’accompagnement adapté.

Pourquoi choisir My Baby Moon avec Élise Armoiry ?

Votre projet d’allaitement mérite un soutien expert, sensible et humain. Voici ce qui distingue My Baby Moon :

Une expertise certifiée et un accompagnement personnalisé

• Élise Armoiry, fondatrice de My Baby Moon, est consultante en lactation IBCLC, et NDC practitioner (certification australienne en allaitement, pleurs de bébé, et santé mentale de la mère) formée aux méthodes les plus pointues de soutien à l’allaitement.

• Docteur en Pharmacie, elle combine rigueur scientifique et approche empathique.

• Depuis 2014, elle a accompagné plus de 2000 familles, avec des résultats concrets sur l’augmentation de la production, la gestion de la douleur, la reprise de confiance et l’équilibre global.

Un accompagnement sur mesure

• Bilan personnalisé (historique, pathologie, contexte de l’allaitement).

• Conseils pratiques adaptés (positions, pompages, alimentation, rythme).

• Suivi continu par échanges, ajustements selon l’évolution de bébé et de votre corps.

• Soutien psychologique et encouragements, parce que l’allaitement est aussi un chemin émotionnel.

Comment nous contacter ?

• Vous pouvez nous écrire dès aujourd’hui : info@mybabymoonibclc.com

• Une séance de consultation en ligne ou en présentiel selon votre localité.

• Nous analysons ensemble votre situation et vous bâtissons un plan stratégique pour relancer ou soutenir votre production de lait, avec confidentialité et bienveillance.

Votre projet d’allaitement mérite le meilleur accompagnement. My Baby Moon est là pour vous guider pas à pas vers votre objectif de lactation

Questions fréquentes (FAQ express)

Question	Réponse courte
Est-ce normal de produire peu au début ?	Oui, la montée de lait prend quelques jours ; ne vous découragez pas.
Puis-je donner du lait maternel exprimé entre les tétées ?	Oui, si bébé ne finit pas le sein, mais privilégiez la succion directe.
Le stress réduit-il vraiment le lait ?	Plusieurs études mentionnent un impact du stress sur l'ocytocine . Pour la prolactine cela n'est pas prouvé. Mais au delà de ça, gérer le stress est important pour Votre bien-être
Dois-je arrêter les tétées nocturnes ?	Les tétées nocturnes sont importantes pour maintenir une production élevée. Toutefois si votre bébé fait ses nuits naturellemnt et a une bonne prise de poids, pas la peine de le réveiller pour téter!
Puis-je prendre des galactogènes même si je suis enceinte de nouveau ?	Consultez une spécialiste : certaines plantes sont contre-indiquées.

Conclusion

Augmenter votre production de lait maternel est un processus adaptatif, influencé par la stimulation, l’alimentation, le repos, et parfois l’accompagnement expert. En combinant les bonnes pratiques décrites ci-dessus avec un suivi professionnel, vous augmentez fortement vos chances de réussir un allaitement abondant et harmonieux.

Si vous sentez que vous avez déjà tout essayé sans voir de résultats, je vous invite à contacter dès maintenant My Baby Moon, dirigée par Élise Armoiry, pour un accompagnement empathique et expert sur votre projet d’allaitement.

Références: 

• Nagel EM, Howland MA, Pando C, Stang J, Mason SM, Fields DA, Demerath EW. Maternal Psychological Distress and Lactation and Breastfeeding Outcomes: a Narrative Review. Clin Ther. 2022 Feb;44(2):215-227. doi: 10.1016/j.clinthera.2021.11.007. Epub 2021 Dec 20. PMID: 34937662; PMCID: PMC8960332.

• Matyas, M., Apanasewicz, A., Krzystek-Korpacka, M. et al. The association between maternal stress and human milk concentrations of cortisol and prolactin. Sci Rep 14, 28115 (2024). https://doi.org/10.1038/s41598-024-75307-2

• Breastfeeding Answers: A Guide for Helping Families. Nancy Mohrbacher.2020

• Syam, A.; Qasim, M.; Iskandar, I.; Kadir, A. Cortisol, Prolactin, and Breastmilk Volume; A Promising Pattern for Reducing Postpartum Depression. Open Access Maced. J. Med. Sci. 2022, 10, 1399–1405.

N'hesitez pas à me contacter pour des conseils ou questions: "My Baby Moon" de Elise Armoiry, consultante en lactation IBCLC & fondatrice de My Baby Moon.

Plus de 2000 familles accompagnées depuis 2014

Docteur en Pharmacie de formation, spécialisée en allaitement et sommeil.

Email: info@mybabymoonibclc.com

Tel: 07.49.50.67.82

Website : https://www.mybabymoonibclc.com/

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